Michel Houellebecq suscite la polémique avec son dernier roman, "Soumission". Pour Adam Gopnik, écrivain et collaborateur de longue date du New Yorker, c'est une erreur de le considérer comme un provocateur. On devrait seulement le voir comme un auteur satirique, dans la lignée d'Orwell et Huxley.
"Il aime prendre ce qui se passe et imagine ce qui pourrait arriver si on laissait faire les choses. C'est ce que font les auteurs satiriques. […] Orwell a imaginé ce qui aurait pu se passer en Grande-Bretagne si, pendant 40 ans, la vie était restée au même niveau que la déprimante cafétéria de la BBC où il travaillait, en ajoutant des détails staliniens. Huxley, dans "Le Meilleur des mondes", a représenté l'évolution d'une société hédoniste et scientifique poussée à son paroxysme, un endroit où le plaisir serait tout, mais la passion inconnue." Adam Gopnik
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