Se réclamant de l'économie du partage, les plateformes collaboratives comme Uber (service de voiture avec chauffeur) ou Airbnb (location de logements) récupèrent cette culture à des fins marchandes et remettent en question le droit du travail. C'est le point de vue défendu par Antonio Casilli, sociologue spécialiste d'Internet.
"Tout le monde est tellement paupérisé que, finalement, bosser pour Uber et avoir un petit complément de revenus devient intéressant. Mais personne ne pose la question : pourquoi avons-nous besoin d'un complément de revenus ? Pourquoi notre salaire ne suffit-il plus ? [...] Pour vraiment gagner sa vie en travaillant pour Lyft ou Uber, vous devez réaliser une quantité de travail parfois plus importante que pour un travail à temps plein. Sans protection syndicale, sans minimum salarial, sans assurance." Antonio Casilli
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