Barack Obama s'est rendu aujourd'hui en Arabie Saoudite, abrégeant son voyage en Inde (il n'aura pas visité le Taj Mahal), pour rencontrer le roi Salman, successeur du roi Abdallah mort la semaine dernière. Premier exportateur de pétrole, l'Arabie Saoudite est aussi l'un des principaux alliés des États-Unis dans la région. Un journaliste de Quartz pense toutefois que le président américain "ne devrait pas rencontrer" le nouveau roi, en raison du non-respect des droits de l'homme, et aussi parce que les États-Unis sont de moins en moins dépendants du pétrole saoudien. Il rappelle que le régime des condamnations est quasiment identique entre l'Arabie Saoudite et l'État islamique : lapidation en cas d'adultère, amputation de la main en cas de vol, etc.
"Obama pourrait faire pression sur l'Arabie Saoudite plus que jamais. Mais il serait préférable qu'il s'appuie sur l'indépendance énergétique imminente des États-Unis pour snober les Saoudiens. Ce serait une punition assez douce pour des actes qui transformeraient tout autre pays en paria." Kabir Chibber (journaliste à Quartz)
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