Xavier Niel n'a pas apprécié l'enquête de Vanity Fair sur l'un de ses collaborateurs, Rani Assaf. Le patron d'Iliad (maison-mère de Free) a décidé de mettre fin à ses accords avec le groupe de presse Condé Nast, révèle le journaliste Renaud Revel sur son blog. Condé Nast publie non seulement Vanity Fair, mais aussi les magazines GQ, Glamour, Vogue et AD. Selon les informations de Brief.me, sont concernés des accords d'achat de contenus et de reprise d'articles sur le portail de Free. Les titres numériques du groupe de presse profitent d'une visibilité maximum sur l'un des portails les plus consultés de France. Selon une source interne, "25 à 30% de l'audience des sites vient du portail de Free, c'est une catastrophe". Avant Xavier Niel, Bernard Arnault (LVMH) avait déjà supprimé en 2000 ses crédits publicitaires au groupe Nouvel Observateur pour une enquête qui lui avait déplu, puis en 2013 à Libération après la une « Casse-toi riche con ! ». Brief.me a contacté Free mais n'a pas reçu de réponse.
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