Échouant à deux voix de la majorité absolue et contraint de se choisir un allié, Alexis Tsipras, le chef du parti de gauche Syriza, a opté pour les Grecs indépendants, un parti eurosceptique de droite. Le nouveau Premier ministre grec et son partenaire, Panos Kammenos, ont en commun leur opposition à la politique d'austérité. Mais ils divergent sur la suppression des exonérations fiscales dont bénéficie l'Église orthodoxe, la politique sociale ou encore l'immigration. Panos Kammenos, habitué des dérapages homophobes et xénophobes, s'en prenait ainsi en décembre aux congrégations religieuses : "Bouddhistes, juifs et musulmans ne sont pas soumis à l'impôt. Au contraire de l'Église orthodoxe qui risque de perdre ses monastères." Il lui est également reproché d'avoir négocié la concession du port du Pirée à la Chine lorsqu'il était ministre de la Marine en 2008, lui qui répète maintenant que la Grèce n'est pas à vendre.
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