"Je suis Charlie", clamait Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, le 8 janvier. Il se disait engagé "à construire un service où l'on peut parler librement sans craindre la violence". Depuis, le réseau social a accepté de bloquer des pages jugées "offensantes" envers le prophète Mahomet par un tribunal turc. Une hypocrisie, pour Caitlin Dewey, qui tient le blog The Intersect sur le site du Washington Post. Elle rappelle que Facebook a récemment censuré la page du dissident russe Alexeï Navalny et supprimé des publications d'activistes tibétains.
"Il y a quelque chose d'un peu grinçant dans cette décision, qui vient si vite après l'épître de Zuckerberg sur la liberté d'expression. Il serait injuste de reprocher à Facebook de se conformer à une requête légitime d'un gouvernement étranger, sans se soucier de sa propension à la répression. Mais le faire tout en se présentant comme le saint patron de la liberté d'expression ? Cela semble pour le moins hypocrite." Caitlin Dewey
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