Dans un article sur le site de la Fondation Robert Schuman, un centre d'études sur l'Europe, le chercheur Olivier Rozenberg estime que les partis de gouvernement français ne parviennent pas à construire un « récit européen » mobilisateur, comme a pu l'être celui de la paix sur le continent ou de la préservation de la puissance nationale. Au contraire, ils ajoutent un « euroscepticisme diffus » au credo antieuropéen du Front national.
« D'une Europe puissance à même de restaurer le prestige hexagonal perdu, on passa insensiblement à une Europe sanction justifiant la mise en œuvre de réformes domestiques douloureuses. […] Les présidents français sont périodiquement amenés à discourir de l'Europe mais ces déclarations, qui donnent parfois le sentiment d'être formulées à contrecœur […], sont souvent consensuelles, pour ne pas dire plates, et rarement engageantes, pour ne pas dire vaines. » Olivier Rozenberg, chercheur et professeur
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