A Bornéo, où plus de 30 % de la forêt a été convertie en champs de palmiers à huile, les orangs-outans sont les premières victimes. Privés des arbres dans lesquels ils dormaient, se nourrissaient et se déplaçaient, ces grands singes arboricoles s'adaptent étonnamment bien à la voie terrestre et aux cultures, selon une étude récente. Des caméras ont même montré que les orangs-outans utilisent pour se déplacer les routes créées pour le déboisement. Ils arrivent aussi à se construire des nids dans les palmiers pour dormir et se nourrissent de leurs fruits. Les efforts de conservation de ces primates étaient jusqu'à présent concentrés sur les forêts protégées. Les scientifiques insistent pour les étendre aux zones cultivées.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :