Aux États-Unis, un plus grand nombre de grandes entreprises sont dirigées par un patron prénommé John que par une femme. Autre constat déroutant : il y a 0,12 John, Robert, William ou James pour une femme dans la population américaine, mais ce ratio passe à 4 parmi les PDG des 1 500 plus grandes sociétés. L'économiste australien Justin Wolfers a eu l'idée d'en faire un indicateur de la sous-représentation des femmes, baptisé « index du plafond de verre ». De 2,17 pour les sénateurs républicains, il tombe à 0,29 pour les sénateurs démocrates qui laissent une place beaucoup plus grande à la représentation féminine. L'économiste admet que son indicateur est « amusant », mais « imparfait », trop sujet aux évolutions des prénoms masculins. Il suffit cependant à montrer que « les femmes demeurent largement sous-représentées » dans les fonctions décisionnelles.
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