Simon Kelner, chroniqueur pour le quotidien britannique The Independent, constate que les selfies (ces photos prises à bout de bras) sont devenus la forme moderne de l'autographe, mais une forme beaucoup plus superficielle et égocentrique.
« C'est officiel : l'autographe, comme le disque vinyle et la cassette vidéo, est mort. Un ami acteur me disait l'autre jour que, depuis le début de l'année, les gens ne lui demandent plus de signer de son nom. Tout ce qu'ils veulent ce sont des selfies. […] Si quelque chose incarne la superficialité, l'égoïsme et la vanité de notre monde moderne, c'est notre obsession du selfie. Soyons clairs : avec le selfie, il ne s'agit que partiellement de la personne célèbre. Il ne s'agit pas tant d'eux, il s'agit de moi. Regardez-moi qui suis avec lui. Je ne prétends pas vraiment connaître George Clooney, mais je fréquente les mêmes cercles. »
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