Le fabricant de pneus Pirelli, sixième groupe industriel italien, va être racheté par le conglomérat public chinois ChemChina. Cette annonce, dimanche soir, s'ajoute aux rachats de Volvo, d'une large part du capital de Peugeot Citroën, de Sonya Rykiel ou de la société du port du Pirée en Grèce par des acquéreurs chinois. Une accélération dangereuse, estime le chroniqueur de Bloomberg Leonid Bershidsky.
« Pour des raisons mystérieuses, l'Europe considère que les investisseurs chinois, même étatiques, sont plus inoffensifs que les russes. […] Mais quand de vieilles marques européennes tombent dans les mains de compagnies chinoises publiques, cela devient aussi géopolitique : les pays européens confèrent une partie de leur héritage à la pieuvre qu'est le gouvernement chinois pour qu'il puisse étendre son influence globale. […] L'Europe a besoin d'une politique cohérente pour traiter l'investissement étranger direct. » Leonid Bershidsky
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