Pour le groupe État Islamique, la bataille d’Internet est aussi importante que celle qui se déroule sur le terrain. « Noyez-les sous les tweets ! » appelle un compte djihadiste, visant les Occidentaux. Twitter a suspendu fin février plus de 20 000 comptes liés à l'organisation terroriste, mais n’a pas su trouver la parade. Les djihadistes parviennent à développer des stratagèmes pour continuer à diffuser leur propagande, indique une étude réalisée par le think tank américain Brookings Institution, en créant plusieurs cercles. Les comptes du premier cercle sont la source de la propagande. Ils n’ont que quelques centaines d’abonnés et passent ainsi sous le radar de Twitter. Les comptes du deuxième cercle sont la « caisse de résonance ». Leurs utilisateurs sont exposés aux blocages de Twitter, mais font face en activant des comptes de secours. Le réseau social, en fermant les comptes les plus visibles, ne fait donc que couper des branches qui repoussent aussitôt.
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