Les parlementaires norvégiens ont approuvé mardi à l'unanimité la suppression du délit de blasphème. Deux députés de droite s’étaient lancés dans un combat pour cette abolition après l’attentat contre Charlie Hebdo. « Il est temps que notre pays affirme clairement son soutien à la liberté d’expression », avaient-ils clamé. De fait, le délit de blasphème n’était guère utilisé. Le dernier Norvégien jugé pour ce motif l’avait été en 1933, après avoir donné un cours intitulé « Christianisme, la dixième plaie ». Il avait été acquitté. Même s’ils l’utilisent rarement, 14 des 28 pays de l’Union européenne possèdent encore des législations condamnant l’offense aux religions, selon une étude publiée au début de l’année par l’International Press Institute, une organisation défendant la liberté de la presse. Parmi eux : l’Allemagne, le Danemark, l’Espagne, mais aussi la France, avec le statut particulier de l’Alsace-Moselle.
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