La situation des Rohingyas, ces musulmans fuyant la Birmanie où ils sont persécutés, a fait réagir plusieurs prix Nobel de la paix, dont le dalaï-lama, l’archevêque Desmond Tutu et Barack Obama, mais la lauréate de 1991, Aung San Suu Kyi, reste muette. « C’est un silence assourdissant, qui fait douter de son engagement en faveur des droits humains », pour Phil Robertson, directeur adjoint Asie de l’ONG Human Rights Watch. L’opposante historique à la junte militaire birmane n’a pas répondu à cette accusation. Députée depuis 2012, elle espère voir son parti l’emporter lors des élections générales qui auront lieu en novembre. Elle n’a donc aucun intérêt à s’exprimer sur un dossier de politique intérieure « si sensible et complexe », a expliqué un diplomate occidental à l’AFP.
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