La justice californienne a estimé hier qu’une conductrice d’Uber devait être considérée comme une salariée et non comme une travailleuse indépendante, un précédent qui, s’il est confirmé, pourrait remettre en cause le modèle économique de la société. Si Uber est souvent critiqué pour ses pratiques en matière sociale, le chroniqueur Reihan Salam estime sur Slate.com qu’il faut plutôt s’en prendre à l’état général de l’économie.
« Est-ce la faute d’Uber si la croissance salariale est atone et si des légions de travailleurs cherchent à augmenter leurs revenus ? […] Si les chauffeurs opérant sur la plateforme Uber avaient de meilleures options, s’il y avait des emplois offrant des salaires plus élevés et des meilleures conditions de travail, ils les auraient probablement déjà saisis. […] Regretter que de nombreux travailleurs américains ne contrôlent ni leurs salaires ni leurs conditions de travail n’est pas une raison pour interdire Uber ou le réguler à outrance. » Reihan Salam
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