Le programme de drones que l’armée américaine utilise pour ses missions dans des zones de conflit comme l’Irak, la Syrie ou le Yémen, se heurte à un problème de main-d’œuvre. Trop peu nombreux, les pilotes peuvent travailler jusqu’à 12 heures par jour, à faire de la surveillance aérienne et parfois à procéder à des frappes. L’armée peine à recruter et former de nouveaux pilotes. En 2014, ils sont plus nombreux à avoir quitté l’armée pour cause de « burn-out » qu’à l’avoir rejointe. Pour y remédier, l’armée a plus que doublé les primes de ses pilotes et le secrétaire à la Défense Ashton Carter a annoncé la réduction du nombre de missions de 65 à 60 par jour à partir d’octobre. La semaine dernière, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air française avait déclaré que la France souffrait elle aussi d’un effectif insuffisant pour piloter ses drones.
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