Le sommet des dirigeants de la zone euro n’a pas débouché hier soir sur un accord entre la Grèce et ses créanciers. Les chefs d’État et de gouvernement ont toutefois salué des avancées. Il reste « un travail intensif à effectuer », a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel.
Les négociations entre le gouvernement grec et ses créanciers (FMI, BCE, Commission européenne) se poursuivent. Une nouvelle réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) se tiendra demain soir. Un feu vert final pourrait intervenir au Conseil européen de jeudi et vendredi, a annoncé son président Donald Tusk.
En cas d’accord, le Premier ministre grec Alexis Tsipras a prévu de demander un vote de confiance au Parlement. Il démissionnera s’il ne l’obtient pas, a indiqué ce matin le porte-parole du gouvernement. « Les députés comprendront qu’il n’y a pas d’autre solution », veut croire le ministre de l’Intérieur George Katrougalos, interrogé par la Tribune.
La Grèce a besoin de l’aide de ses créanciers pour rembourser 1,6 milliard d’euros au FMI dans une semaine. Ceux-ci lui demandent en contrepartie un plan de réformes. Ces derniers jours, Alexis Tsipras a présenté de nouvelles propositions en matière de retraites et de fiscalité.
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