Aucune décision de justice n’a pour l’instant interdit le service UberPop pris pour cible hier par les taxis en grève. Pour le rédacteur en chef des Échos David Barroux, la firme profite de la lenteur judiciaire pour s’imposer.
« Dans un pays de droit comme la France, dans lequel les appels sont souvent suspensifs, Uber, qui est pointé du doigt par le gouvernement, peut se permettre d’avancer tel un bulldozer. […] Chaque jour qui passe est en fait un jour de gagné pour Uber, qui en profite pour s’installer dans les smartphones. […] Pour redonner leur chance à ses concurrents qui se plient aux lois, il faudrait en fait, après une éventuelle condamnation, obliger Apple et Google à désactiver pour plusieurs semaines, voire plusieurs mois, l’application Uber. Pour dissuader Uber d’agir comme il le fait en se drapant dans les habits de défenseur des libertés, il faudrait dès maintenant lui faire connaître la sanction qui l’attend en cas de condamnation. » David Barroux
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