Une Américaine a été inculpée pour faux témoignage le 16 juin à cause de son bracelet connecté. Elle prétendait s’être fait agresser lorsqu’elle dormait. En arrivant sur les lieux, la police a retrouvé son bracelet Fitbit, qui enregistre des informations sur l’activité de son utilisateur. Après l’analyse des données, il s’est avéré que la plaignante déambulait dans son domicile au moment des faits. Combiné au manque de preuves (absence de traces d’agression), cet élément a conduit la police à conclure à une plainte imaginaire. Ce n’est pas la première fois qu’un objet connecté est produit en justice : au Canada, l’an dernier, une femme a fourni les données de son activité physique pour démontrer qu’elle était victime d’une incapacité de travail. Aucun cas n’a été relevé en France, mais tout moyen de preuve licite est admis en matière civile, administrative et pénale.
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