Comme la Grèce, Porto Rico est étranglé par sa dette publique. Le gouverneur de cet État libre associé aux États-Unis, Alejandro García Padilla, a annoncé hier dans une interview télévisée que des sacrifices seraient nécessaires, y compris de la part des créanciers. Confronté à une dette de 72 milliards de dollars (65 milliards d’euros), Porto Rico espère différer ses remboursements de cinq ans ou pouvoir étaler les paiements. Le territoire a accumulé le plus important endettement obligataire par personne de toutes les collectivités locales des États-Unis, mais le gouverneur refuse de faire porter tous les efforts sur les 3,6 millions d’habitants. Plus de 45 % d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté, selon une étude menée en 2013 par le Bureau du recensement des États-Unis.
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