Alexis Tsipras s’est dit prêt à reprendre les négociations avec les créanciers de la Grèce. Le Premier ministre grec leur demande de s’engager à négocier une restructuration (rééchelonnement ou réduction) de la dette de son pays. Il maintient néanmoins le référendum de dimanche sur une proposition d’accord antérieure et son appel à voter non.
Le gouvernement grec est disposé à accepter les deux principales demandes de ses créanciers : une augmentation de la TVA sur certains produits ou services (Tsipras demande des exceptions pour les îles et les hôtels) et un passage de l’âge de la retraite à 67 ans (il réclame une évolution moins brutale).
Les ministres des Finances de la zone euro (l’Eurogroupe) doivent examiner ces propositions ce soir. Angela Merkel et François Hollande sont divisés sur l’accueil à leur donner. « Nous attendons le résultat du référendum calmement, car l’Europe est forte, grâce aux réformes politiques de ces dernières années », a déclaré la chancelière devant le parlement allemand. Le président français s’est montré plus pressant : « Il faut être clair, l’accord, c’est tout de suite ! »
L’État grec n’a pas honoré hier soir le remboursement des 1,6 milliard d’euros qu’il devait au Fonds monétaire international (FMI).
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :