François Hollande débute ce soir un voyage de 48 heures en Afrique. Demain matin, au Bénin, le président français doit visiter un laboratoire où est testé un vaccin contre le paludisme et l’espace dédié aux technologies développé par le groupe Bolloré. L’après-midi, en Angola, les dirigeants d’entreprise l’accompagnant, notamment ceux de Total et Accor, espèrent décrocher des contrats. Au Cameroun, vendredi, il sera surtout question de la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram.
François Hollande va rencontrer les présidents angolais José Eduardo Dos Santos et camerounais Paul Biya qui sont au pouvoir depuis respectivement 35 et 32 ans. « Ces poignées de main sont une erreur et même une faute, car la démocratie et l’alternance, c’est aussi pour les Africains », a dénoncé le Franco-Togolais Kofi Yamgnane, ancien secrétaire d’État à l’intégration.
« Le Bénin est le seul pays où le président va prononcer un discours devant les parlementaires et les forces vives. Ce n’est pas un hasard », a expliqué l’Élysée pour désamorcer les critiques. La situation politique de Cotonou est mise en avant par la France depuis que le président béninois Thomas Boni Yayi a annoncé début juin qu’il respecterait la Constitution de son pays et ne briguerait donc pas un troisième mandat.
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