Le directeur général d’Uber en France a annoncé dans un entretien au Monde qu’UberPop, son service de mise en relation avec des chauffeurs amateurs, serait suspendu à partir de ce soir 20 heures. Il déclare avoir pris cette décision pour « préserver la sécurité des chauffeurs » et « dans un esprit d’apaisement » envers les pouvoirs publics.
Uber prévient que le service reprendra si le Conseil constitutionnel s’exprime en sa faveur en septembre.
Cette concession survient après la manifestation des taxis la semaine dernière. Lundi, deux dirigeants locaux de la firme ont été placés en garde à vue. Ils devront prochainement répondre de six chefs d’accusation, dont « pratique commerciale trompeuse », devant le tribunal correctionnel de Paris.
C’est seulement la seconde fois que l’entreprise renonce d’elle-même à un service sans y avoir été contrainte par la justice. En décembre, elle avait décidé de suspendre l’équivalent d’UberPop à Portland, le temps de trouver un compromis avec les autorités locales. Le service a fait son retour fin avril dans la ville américaine.
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