Star du cinéma iranien, Bahram Radan a célébré fin juin sur Twitter la décision par la Cour suprême américaine d’autoriser le mariage homosexuel sur tout le territoire des États-Unis. L’acteur, qui compte 600 000 abonnés sur Facebook et 50 000 sur Twitter, a été pris à partie par le journal conservateur Kayhan, dont le directeur est nommé par le guide de la Révolution, l’ayatollah Ali Khamenei. Il a dû se résoudre à effacer son tweet et à publier une lettre d’excuse dans Kayhan, y dénonçant l’homosexualité comme « inacceptable, immorale et non-islamique ». Depuis, Bahram Radan a posté sur Instagram une photo issue d’un de ses films : on le voit lever les bras en signe de reddition alors qu’un homme en uniforme pointe un pistolet sur lui. Ses fans y ont vu un message codé signifiant qu’il ne pouvait pas s’exprimer librement. En Iran, les rapports homosexuels sont punis par des coups de fouet, voire par la peine de mort.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :