Le tribunal de grande instance de Nanterre, saisi en référé par Jean-Marie Le Pen, a décidé cet après-midi de suspendre l’assemblée générale extraordinaire par correspondance du Front national (FN). La justice reproche au parti d’avoir fait voter ses 51 000 adhérents par courrier. Elle « l’invite à convoquer un congrès physique devant lequel Jean-Marie Le Pen pourra se défendre », a expliqué au Monde son avocat.
L’assemblée générale extraordinaire par correspondance convoquée par la direction du FN devait valider vendredi une série de réformes des statuts. Parmi elles : la suppression de la présidence d’honneur qu’occupe Jean-Marie Le Pen depuis 2011.
Le bureau exécutif avait décidé le 4 mai de sa suspension en tant qu’adhérent du parti à la suite de nouveaux dérapages. Le fondateur du FN avait déjà obtenu une première décision de justice en sa faveur jeudi, avec l'annulation de cette suspension par le même tribunal.
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