Pourquoi la Grèce concède-t-elle à ses créanciers ce qu'elle a refusé par référendum ?
Hausse de la TVA sur certains produits, réforme des retraites, réduction du budget de la défense… Les propositions transmises hier soir par Athènes à ses créanciers reprennent la plupart des mesures rejetées par les Grecs dimanche. Mais la Grèce assortit ce programme de réformes de deux demandes : un nouveau plan d’aide de trois ans avec 53,5 milliards d’euros pour couvrir ses remboursements jusqu’à 2018 et un aménagement de sa dette. Le Premier ministre Alexis Tsipras a ainsi résumé devant les députés de son parti le dilemme auquel il est confronté : « Nous avons un mandat pour obtenir un meilleur accord que l’ultimatum de l’Eurogroupe [les ministres des Finances de la zone euro], mais certainement pas un mandat pour retirer la Grèce de la zone euro. »
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