Les députés grecs sont appelés à se prononcer ce soir sur le compromis trouvé lundi entre Athènes et les dirigeants de zone euro, préalable à la mise en place d’un troisième plan d’aide. Les créanciers de la Grèce ont exigé que soient votées dès aujourd’hui les réformes de la TVA et des retraites.
Le Premier ministre Alexis Tsipras est intervenu hier soir à la télévision. « J’assume la responsabilité d’un texte auquel je ne crois pas, mais je le signe pour éviter tout désastre au pays » qu’aurait entraîné une sortie de l’euro, a-t-il expliqué.
Plusieurs défections ont déjà eu lieu au sein de son parti, depuis l’annonce de l’accord sur le nouveau plan d’aide. Deux membres du gouvernement ont démissionné : hier, le secrétaire d’État aux Affaires européennes et, ce matin, la vice-ministre des Finances pour qui « la solution imposée à la Grèce n’est pas viable ».
Le Fonds monétaire international (FMI) a appelé hier à un « allégement » de la dette grecque. Dans un rapport, l’institution en fait une condition à sa participation au futur plan d’aide. Pour l’instant, l’Allemagne, mais aussi l’Espagne, le Portugal, la Finlande, l’Autriche, la Slovaquie, la Slovénie et les pays baltes refusent une telle perspective.
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