Le Koweït va devenir le premier pays à prélever l’ADN de l’ensemble de ses résidents. En réaction à l’attentat qui a fait 26 morts dans une mosquée de la capitale le 26 juin, le Parlement a adopté lundi une loi exigeant la constitution d’une banque de données nationale. Le but de cette législation est de faciliter les enquêtes de police. Un fonds de 363 millions d’euros a été créé pour financer le dispositif. La loi prévoit des sanctions allant jusqu’à un an de prison et 27 200 euros d’amende si une personne refuse de fournir un échantillon de sang ou de salive. Le ministre de l’Intérieur a déclaré lundi qu’il réfléchissait à étendre ce dispositif aux touristes. En 2008, la Cour européenne des droits de l’homme avait interdit au Royaume-Uni de stocker l’ADN de personnes sans condamnation pénale.
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