La semaine dernière, le groupe État islamique (EI) a tué l’ancien directeur de la cité antique syrienne de Palmyre et détruit l’un de ses joyaux, le temple de Baalshamin. Dans le Guardian, le philosophe britannique Julian Baggini estime que ces deux crimes n’ont pas à être hiérarchisés.
« Ce sont deux actes méprisables. Mais n’est-il pas répugnant, à voir les réactions sur les réseaux sociaux, que beaucoup d’entre nous jugent la destruction d’un bâtiment en pierres au moins aussi choquante que la décapitation d’un être humain ? […] Lorsque l’EI détruit des sites anciens, il n’attaque pas seulement des bâtiments, il attaque les valeurs que leur conservation représente, comme la reconnaissance des cultures qui nous précèdent et nous entourent. […] Se soucier de la destruction de notre patrimoine ne revient pas à se soucier davantage des objets que des gens. Au contraire, c’est se soucier des gens en ne les considérant pas seulement comme des objets biologiques. » Julian Baggini
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