L’association Robins des Toits a fait savoir hier que la justice française avait reconnu pour la première fois en juillet un handicap grave lié à l’électrosensibilité, une souffrance causée par les ondes électromagnétiques. Un tribunal de Toulouse a accordé 800 euros d’allocation par mois pendant trois ans, dont une aide à l’aménagement de son logement, à une femme de 39 ans qui vit recluse depuis 2010 dans les montagnes de l’Ariège pour se protéger des ondes. La justice a estimé que la description des signes cliniques était « irréfutable ». L’hypersensibilité aux ondes magnétiques se caractérise par des maux de tête, des picotements ou des troubles du sommeil. Ceux qui s’estiment « hypersensibles » pointent les antennes-relais, les portables ou le Wi-Fi comme sources de leurs maux. L’électrosensibilité n’est pas reconnue officiellement en France comme une maladie et fait l’objet de controverses dans le monde médical. La Suède a été la première, en 2000, à la reconnaître comme un handicap.
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