L’un des rédacteurs en chef web de la version anglophone d’Al-Jazeera, Barry Malone, a rendu publique le 20 août la décision prise par la chaîne de télévision qatarienne de ne plus employer le mot « migrant », mais « réfugié » pour décrire les hommes et femmes fuyant les conflits au Moyen-Orient. En droit international, ce terme désigne le statut officiel d’un citoyen qui a obtenu l’asile d’un autre État.
« L’appellation globale de migrants ne convient plus lorsqu’il s’agit de décrire l’horreur de ce qui se passe en Méditerranée. Elle a perdu la définition qu’en donne le dictionnaire pour devenir un terme violemment péjoratif qui déshumanise et met à distance. Ce ne sont plus des centaines de personnes qui se noient dans la Méditerranée, ni des centaines de réfugiés. Ce sont des centaines de migrants. Ce n’est plus une personne – comme vous, remplie de pensée, d’histoire et d’espoirs – qui est sur les rails retardant le train. C’est un migrant. Une nuisance. » Barry Malone
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