La « loi Macron », promulguée le 6 août, libéralise le marché de l’autocar longue distance. Dans Libération, l’écrivain Benoît Duteurtre y voit un recul pour l’écologie et les plus modestes.
« Le transport ferroviaire est menacé avec ses innombrables atouts : sa régularité, son confort, sa rapidité et sa précision, la possibilité de travailler et de se restaurer agréablement à bord. […] Seules les lignes de TGV aux tarifs libérés et toujours à la hausse offriront encore de telles conditions. Pour le reste, les voyageurs des zones défavorisées n’auront que le choix de se déplacer à bas prix dans des autocars plus lents, moins confortables, moins précis et plus polluants… À moins que l’État, à quelques mois de la conférence de Paris sur le climat, n’assume pour une fois ses responsabilités et dise clairement ses projets pour le transport ferroviaire, au lieu d’entériner, toujours, une privatisation de fait dont le consommateur n’est pas nécessairement le bénéficiaire. » Benoît Duteurtre
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