La Cour suprême du Bangladesh a levé dimanche la censure dont était victime le film « Rana Plaza ». Ce long-métrage relate l’effondrement d’un bâtiment industriel dans lequel plus de 1 100 ouvriers du textile ont péri en avril 2013. Un tribunal bangladais avait interdit fin août la projection du film dans le pays et à l’étranger pour une durée de six mois. Les juges disaient craindre qu’il « donne une image négative dans le monde du secteur sensible du textile au Bangladesh » et qu’il crée « un problème de sécurité dans le pays ». L’accident avait mis en lumière les conditions déplorables dans lesquelles travaillent la majeure partie des quatre millions d’ouvriers du textile bangladais. Depuis, plusieurs industriels de l’habillement se sont engagés à financer des programmes d’inspection et de mise aux normes des usines. L’Accord, qui rassemble des syndicats et des fabricants comme Zara et Uniqlo, note cependant dans son dernier rapport trimestriel que les progrès sont lents.
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