Représentant de l’aile gauche du parti travailliste, Jeremy Corbyn a été élu samedi à la tête du Labour avec 59,5 % des voix. Sa victoire recentre le débat sur les idées plutôt que sur les hommes, selon l’éditorialiste du Guardian Gary Younge.
« Quoi qu’on pense de la sagesse de ce choix, le changement qu’il induit ne fait aucun doute. Il a ravivé les débats sur les nationalisations, la dissuasion nucléaire, la redistribution des richesses et réorienté les divisions au sein du parti travailliste sur la politique plutôt que sur les personnalités. Il a rendu leur énergie aux minoritaires du parti et mis en minorité ses cadres. Les rebelles sont désormais les leaders ; ceux qui exhortaient à la loyauté sont maintenant en rébellion. Quatre mois après avoir perdu une élection, une part significative de la base du Labour s’enthousiasme pour la politique pour la première fois depuis presque une génération, pendant qu’une autre est au désespoir. » Gary Younge
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