26 universités publiques japonaises ont annoncé ces dernières semaines qu’elles allaient fermer leurs départements de sciences sociales ou y accueillir moins d’étudiants. Cette décision fait suite à une demande du ministre de l’Éducation. Dans une lettre envoyée début juin aux 86 universités publiques du pays, l’élu avait émis le souhait « d’abolir ou de convertir ces départements pour favoriser des disciplines qui servent mieux les besoins de la société ». Les deux plus prestigieuses universités du pays, celles de Tokyo et Kyoto, ont annoncé qu’elles s’y refusaient. Le président de l’université de Shiga, Takamitsu Sawa, a reproché au gouvernement de décider de sa politique éducative en s’appuyant sur un comité d’experts très majoritairement composé de dirigeants d’entreprise.
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