Plus puissant groupe mafieux du Japon avec ses 24 000 membres, le Yamaguchi-gumi s’est scindé en deux fin août. 13 des 72 factions de l’organisation ont fait sécession, en reprochant au parrain Shinobu Tsukasa de privilégier son propre clan et de brimer ses potentiels rivaux. La police japonaise craint que la rupture ne donne lieu à des affrontements sanglants, mais elle est divisée, explique sur Vice News le journaliste Jake Adelstein, spécialiste du sujet. Selon lui, même si elle ne le reconnaît pas officiellement, la police nationale veut jouer un camp contre l’autre et espère que les dissidents lui permettront d’affaiblir la faction principale du Yamaguchi-gumi, Kodo-kai, particulièrement violente. Les forces de l’ordre d’Osaka entretiennent quant à elles une vieille inimitié avec les dirigeants qui viennent de faire dissidence et veulent en profiter pour les fragiliser. Deux perquisitions ont été menées dans leurs bureaux dès les premiers jours suivant la rupture.
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