Le gouvernement a approuvé samedi les projets de lignes ferroviaires à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. La commission d’enquête publique avait pourtant rendu un avis négatif à leur sujet, jugeant que les aspects environnementaux n’avaient pas été assez pris en compte. L’éditorialiste des Échos Jean-Francis Pécresse dénonce une décision à contre-courant.
« Un déni de démocratie participative, une atteinte portée à l’environnement, un projet économiquement irrationnel : c’est une décision triplement incompréhensible qu’a rendue ce week-end le gouvernement de Manuel Valls en donnant un feu vert à la construction d’une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant Bordeaux à Dax et à Toulouse. […] Devant les difficultés du TGV, face à l’explosion du coût des grandes infrastructures, on pensait en avoir fini avec l’obsession de la très grande vitesse lorsque celle-ci franchit les limites du rationnel. C’est le contraire qui se produit. » Jean-Francis Pécresse
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :
Brief.me est un média indépendant et sans publicité, on est très à cheval sur la protection de vos données personnelles. Elles restent bien au chaud chez nous. Nous avons cependant besoin de déposer des cookies pour vous offrir la meilleure expérience possible. Êtes-vous d’accord ?
Pour vous offrir la meilleure expérience sur notre site, nous utilisons des cookies.