Il y a désormais autant de chevreuils, cerfs et sangliers dans la zone d’exclusion de Tchernobyl, en Ukraine, que dans les réserves naturelles de la Biélorussie voisine, selon une étude publiée lundi dans la revue scientifique Current Biology. 2 600 kilomètres carrés ont été interdits à la population après l’accident nucléaire d’avril 1986. L’équipe du professeur de sciences environnementales britannique Jim Smith en déduit que les animaux ont surmonté les effets des radiations et que celles-ci les ont finalement moins affectés que la présence humaine. Le biologiste américain Timothy Mousseau a cependant régulièrement mis en évidence depuis 15 ans les maladies et difformités subies par les oiseaux et les insectes depuis l’accident.
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