À une vingtaine de kilomètres au sud de la centrale nucléaire de Fukushima, Naraha est depuis le 5 septembre la première ville entièrement évacuée déclarée à nouveau habitable. Plus de quatre ans après l’accident nucléaire qui a frappé le Japon, les autorités locales incitent la population à s’y réinstaller et assurent que le niveau de radioactivité ne présente plus de danger, ce que contestent les associations environnementales. Mais au lieu des 7 400 habitants d’avant le désastre, seuls 200 sont revenus en un mois, ont constaté des journalistes du Guardian et de The Independent. Nombre d’anciens habitants ont recommencé leur vie ailleurs ou mettent en doute l’optimisme des autorités. Seuls les plus âgés acceptent de se réinstaller.
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