Alors que l’hiver approche, la « jungle » de Calais commence à ressembler à une ville. Le campement installé autour du centre Jules-Ferry, un lieu d’accueil de jour géré par l’État ouvert en avril, rassemble plus de 5 000 migrants, selon les responsables associatifs qui leur viennent en aide. Le Secours catholique et l’Auberge des migrants ont aidé à la construction depuis l’été de centaines de cabanes en bois pour remplacer petit à petit les tentes. S’il offre toujours des conditions de vie misérables (surpopulation, boue, points d’eau insuffisants), le camp dispose désormais d’échoppes pour se restaurer, de boutiques, d’un hôpital, de salles de cours [€] et d’une grande tente ronde où sont projetés des films, rapporte le Monde. La « jungle » accueille également une église construite par des Érythréens à l’aide de palettes et de bâches en plastique ainsi qu’un centre artistique, comme le montre un reportage du journaliste britannique indépendant Christian Payne.
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