Environ 8 000 migrants arrivent chaque jour sur les plages de l’île de Lesbos, en Grèce. Aris Messinis, le responsable photo de l’Agence France-Presse en Grèce, raconte sur le blog Making-of de l’agence comment il vit ces débarquements, les scènes de panique, le drame des naufrages, les morts de bébés, mais aussi certains moments de joie. Il explique pourquoi il lui arrive de poser son appareil.
« Parfois je sens comme un non-dit de la part de certains collègues, quand je pose mon appareil et que je commence à aider. Que je ne devrais pas faire cela, parce que ce n’est pas mon travail, et que je vais peut-être rater une bonne image. […] J’aimerais qu’il y ait davantage de paires de bras ici, pour que je n’aie pas à m’arrêter de travailler pour porter secours, pour que je n’aie que mon boulot à faire. Mais il n’y a pas davantage de bras. Et quand je vois un bébé dans l’eau, qui va se noyer, j’arrête de shooter et je le tire de là. » Aris Messinis
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