L’un des kamikazes du Bataclan, Omar Ismaïl Mostefaï, faisait l’objet d’une « fiche S » des services de renseignement. Ce signalement concerne les personnes pouvant représenter un risque pour la sécurité du pays. Il existe actuellement 10 500 fiches S. Les services de police sont prévenus lorsque leurs titulaires traversent les frontières. Elles ne constituent cependant pas un élément de preuve permettant à la justice de condamner les individus fichés à l’assignation à résidence ou au port d’un bracelet électronique, comme l’a souhaité dimanche Nicolas Sarkozy. « Si on crée une fiche S, c’est qu’on n’a rien sur un individu et qu’on veut savoir », a déclaré hier sur Europe 1 l’ancien directeur de la surveillance du territoire Bernard Squarcini.
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