L’un des kamikazes du Bataclan, Omar Ismaïl Mostefaï, faisait l’objet d’une « fiche S » des services de renseignement. Ce signalement concerne les personnes pouvant représenter un risque pour la sécurité du pays. Il existe 16 niveaux de dangerosité, le niveau 1 étant le plus élevé. Mohammed Merah, l’auteur des attentats de Toulouse en 2012, faisait l’objet d’une fiche S5. Il existe actuellement 10 500 fiches S. Les services de police sont prévenus lorsque leurs titulaires traversent les frontières. Elles ne constituent cependant pas un élément de preuve permettant à la justice de condamner les individus fichés à l’assignation à résidence ou au port d’un bracelet électronique, comme l’a souhaité dimanche Nicolas Sarkozy. « Si on crée une fiche S, c’est qu’on n’a rien sur un individu et qu’on veut savoir », a déclaré hier sur Europe 1 l’ancien directeur de la surveillance du territoire Bernard Squarcini.
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