Le journaliste et écrivain algérien Kamel Daoud souligne l’influence de l’Arabie saoudite sur Daech. Dans une tribune publiée en français et en anglais par le site du New York Times, il dénonce la proximité de l’Occident avec ce pays, malgré l’ambivalence saoudienne vis-à-vis de l’organisation djihadiste.
« Daech noir, Daech blanc. Le premier égorge, tue, lapide, coupe les mains, détruit le patrimoine de l’humanité, et déteste l’archéologie, la femme et l’étranger non musulman. Le second est mieux habillé et plus propre, mais il fait la même chose. L’État islamique et l’Arabie saoudite. Dans sa lutte contre le terrorisme, l’Occident mène la guerre contre l’un tout en serrant la main de l’autre. Mécanique du déni, et de son prix. On veut sauver la fameuse alliance stratégique avec l’Arabie saoudite tout en oubliant que ce royaume repose sur une autre alliance, avec un clergé religieux qui produit, rend légitime, répand, prêche et défend le wahhabisme, islamisme ultra-puritain dont se nourrit Daech. » Kamel Daoud
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