En réaction aux attentats, le gouvernement a annoncé hier l’installation de postes de contrôle dans les gares de Paris et Lille pour les passagers du Thalys. Selon Jean-Francis Pécresse, éditorialiste aux Échos, cette disposition marque un renoncement à l’idéal européen.
« Ce sont de petits inconvénients au quotidien, mais pour nous Européens, ils veulent dire beaucoup. Car, avec le retour des contrôles aux frontières, nous voyons sans cesse s’ériger, ces jours-ci, de nouvelles barrières au sein de notre espace commun qu’était – qu’est encore ? – l’Union européenne. Jour après jour, nous subissons, à défaut de le mesurer, ce que nous a déjà pris Daech. D’abord notre liberté de circuler dans un vaste espace où des États se font mutuellement confiance pour assurer la sécurité de tous. […] La mort de Schengen à laquelle nous sommes probablement en train d’assister, c’est aussi la fin d’une grande liberté de circulation des marchandises au sein du marché unique. » Jean-Francis Pécresse
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