Plusieurs musulmans soupçonnés de radicalisation se sont plaints de perquisitions brutales depuis l’instauration de l’état d’urgence. Sur Twitter, la philosophe et journaliste française Laura-Maï Gaveriaux redoute leurs effets.
« Il faut lire les témoignages de certains salafistes perquisitionnés ou arrêtés pour comprendre ce que cette période va produire : en supposant, bien sûr, que l’on commence à comprendre qu’un salafiste n’est pas nécessairement un djihadiste, mais on peut rêver. Ces scènes brutales, telles qu’elles sont décrites et parfois photographiées, sont simplement les germes de la prochaine vague terroriste. Vous pensez que mettre à sac l’appartement de gens religieux ultraconservateurs va les rendre plus républicains ? Non, ça rendra leurs gosses encore plus haineux et ça les convaincra de les élever en marge de cette société qui les a humiliés. Continuez, vous êtes juste en train d’envoyer des gosses en Syrie par charrettes ! » Laura-Maï Gaveriaux
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