Un mot, un seul, aurait pu faire capoter l’accord de la COP21, la conférence climat, validé samedi par les 195 pays réunis au Bourget. Quelques heures avant la présentation finale du texte, les juristes américains s’alarment d’un « shall » transformé en « should ». Le texte prévoit que les pays développés « doivent » continuer à montrer la voie dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Conséquence de ce « shall » : la création d’une obligation juridique rendant nécessaire un vote du Sénat américain et la quasi-certitude d’un rejet, le Sénat étant dominé par les Républicains dont de nombreux climatosceptiques. Le gouvernement américain, soucieux d’éviter une telle perspective, obtient in extremis le retour du « devraient » dans le texte.
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