Au Japon, une loi remontant à 1896 oblige les époux à porter le même nom de famille, une spécificité parmi les pays développés. Dans 96 % des cas, les femmes adoptent celui de leur mari. Cinq Japonaises, jugeant celle loi inconstitutionnelle au nom de l’égalité des sexes, avaient demandé au gouvernement d’y renoncer. La Cour suprême du pays a décidé aujourd’hui de ne pas accéder à cette demande. Plusieurs hommes politiques appartenant au parti conservateur au pouvoir s’opposaient à un tel changement de peur d’un affaiblissement des liens familiaux. La Cour suprême japonaise a dans le même temps jugé inconstitutionnelle une autre loi remontant au XIXe siècle qui imposait aux femmes un délai de six mois entre un divorce et un remariage pour éviter des doutes sur la paternité des enfants.
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