La fin du bipartisme en Espagne va donner plus de poids aux petits partis nationalistes, courtisés pour rejoindre des coalitions, juge dans The Conversation Stéphane Michonneau, professeur en histoire contemporaine.
« Le modèle actuel d’une nation espagnole composée de différentes nationalités – une “Nation de nations” – va probablement voler en éclats à la suite de ce scrutin. Le pacte territorial mis en place en 1978 va devoir être redéfini. Malgré leur faible poids en termes de sièges, les partis nationalistes se retrouvent en effet au centre du jeu du fait de l’éclatement du système bipartisan. Leur soutien est nécessaire pour obtenir une majorité absolue au Parlement, de droite comme de gauche. Du coup, si les élections se sont jouées sur les thèmes économiques et sociaux, la question nationale sera centrale dans les débats à venir, et la revendication pour convoquer un référendum en Catalogne, comme en Écosse, sera âprement discutée. » Stéphane Michonneau
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