Le Japon et la Corée du Sud ont conclu aujourd’hui un accord pour régler leur différend sur la question des « femmes de réconfort ». Plus de 100 000 Asiatiques, essentiellement coréennes, mais aussi chinoises et indonésiennes, avaient été victimes d’un système d’esclavage sexuel mis en place dans les années 1930 et 1940 au bénéfice de l’armée nippone. Le Japon a annoncé qu’il allait verser un milliard de yens (7,6 millions d’euros) à une fondation sud-coréenne d’aide aux survivantes – qui ne sont plus que 46 en Corée du Sud – et a présenté les excuses officielles de son Premier ministre Shinzo Abe. En 2007, lors de son premier passage à la tête du gouvernement japonais, celui-ci avait nié la réalité de cet esclavage sexuel. La même année, la Chambre des représentants américaine avait voté une résolution appelant le Japon à présenter des excuses officielles, le dossier nuisant aux relations entre les deux plus importants alliés des États-Unis dans la région.
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