Le réseau social Twitter a précisé hier soir sa définition des abus susceptibles d’entraîner la fermeture de certains comptes. Parmi les nouvelles causes, la « conduite haineuse » fondée sur l’origine ethnique ou la religion.
L’organisation État islamique (EI) utilise Twitter comme un outil de propagande et de recrutement. Plusieurs comptes associés au groupe terroriste y ont revendiqué la responsabilité du crash de l’Airbus A321 russe en octobre, tout comme les attentats du 13 novembre à Paris.
Une étude publiée en mars par le think thank américain Brookings Institute avance que l’EI a utilisé au moins 46 000 comptes Twitter différents entre septembre et décembre 2014. Le Monde, en s’appuyant sur des sources proches du ministère de la Défense, a indiqué en juin que le groupe terroriste et ses soutiens envoyaient en moyenne 40 000 tweets en français par jour.
Twitter a fermé en début d’année 12 000 comptes liés à Daech, mais leurs auteurs en ouvrent alors de nouveaux. Le New York Times citait en avril l’exemple d’un compte qui en était à sa 124e itération après avoir été banni 123 fois. Le compte névralgique de l’EI ne tweete qu’en privé à une poignée d’autres comptes triés sur le volet, eux-mêmes chargés de diffuser les messages de propagande.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :